jeudi 20 juin 2013

Carmina o revienta

Por Andrea Burón


Ya os lo adelantábamos en el Facebook de El Disparate: esta semana se celebra Différent 6 ! L’autre cinéma espagnol, la sexta edición del Festival de Cine español en París, organizado por la asociación Espagnolas en ParisY ayer, con motivo de la proyección de 'Carmina o revienta', tuve la suerte de disfrutar por partida doble: por una parte, de la peli y, por otra, de su director, Paco León. El mismo fue quien presentó la obra en los cines Reflet Médicis hacia las 20h30 de la noche.




Nos acogió muy calurosamente junto a José María Riba, responsable de Espagnolas en Paris.  Y, al acabar la sesión, dedicó una hora a responder -entre elogios- a todas las preguntas que el público le hacía. Algo que no podría ocurrir, por ejemplo, si estuviéramos en el Festival de cine de Málaga, ya que fue todo en petit comité (apenas éramos 60 o 70 personas). Yo ya la había visto con anterioridad, pero no me importó volver a hacerlo. Durante el largometraje, pude escuchar muchas risas, consecuentes de unas imágenes que no dejan impasible a nadie. Y no es de extrañar, pues las protagonistas, hermana y madre de Paco León, son cómicas sin quererlo.


Carmina ha resultado ser todo un descubrimiento en el mundo del cine. María, en cambio, ya tenía algunos premios en su haber. Ella misma señalaba con mala gana durante el rodaje que “me he vuelto actriz”, cuando su hermano le decía que su madre lo hacía mejor. Y es que representarse a uno mismo debe de ser tarea complicada. Sin embargo, su progenitora, andaluza como ella sola, no pareció tener problemas. “Mostré algo sobre mi madre, todo sería demasiado”, decía entre risas el director, mencionando a su colega Almodóvar.


Y sin querer darme cuenta, a la salida me topé con el mismísimo Paco en cuestión. Parecía que le conociera de toda la vida. Aunque tampoco es nada raro, llevo viéndole cada domingo durante 8 años en Aída. Aprovechando esta gran oportunidad, le pregunté cómo le había sentado a su madre tanta fama. “A ella no le importa, se hace fotos con todo el mundo”, me contestó. Y en cuanto al tema de la financiación de la película, dijo que apenas habían contado con 30.000€, procedentes buena parte de ellos de sus “ahorros de la tele”. Por suerte, es una cantidad que posteriormente se ha visto amortizada con creces.


Esta nueva faceta de director no se le da nada mal ‘al luisma’. De hecho, ayer anunció que ya está pensando en rodar la segunda parte, la cual “tendrá más ficción y será muy bonita, pero no puedo desvelar nada más”.

Este genio del cine, que también ha puesto voz al león Alex, de Madagascar, fue todo un innovador cuando, el año pasado, lanzó esta producción simultáneamente en salas de cine, Internet (streaming o alquiler), televisión de pago y DVD (alquiler y venta directa). “Yo quería que la viera todo el mundo y por eso hice un estudio de mercado en Twitter. Pregunté a mis seguidores si comprarían la peli si la vendía a 1.90€”. La respuesta es evidente: 60.000 personas la han visto en Internet, 27.000 en DVD y 17.000 en el cine. 



En definitiva, este largometraje más que contado, merece ser visto, pues no tiene desperdicio. Y como lo prometido es deuda, pronto volveremos a ver a Paco presentando la segunda parte de 'Carmina o revienta'.








Para obtener más información sobre el festival, pincha aquí.





vendredi 7 juin 2013

Two lonely swans in Paris: Aneta et Felik

de Valeria Nicoletti

( version espagnole et italienne en bas )



C’est un après-midi de pluie à Paris. Même le quartier riche en or de Opéra est gris dans une ville coincée par le mauvais temps. C’est ici qu’on rencontre Aneta et Felik, elle polonaise, lui malaisien, auteurs du blog Street Fashion Paris by two lonely swans  un recueil de clichés de Paris aux commentaires caustiques sur la routine dans la capitale française.


Aneta et Felik


« Chaque jour, dans la rue, il y a des possibilités infinies », chaque instant c’est un cliché potentiel. « Je suis content quand j’arrive à prendre en photo une histoire ». C’est Felik qui parle,  l’auteur des photographies et des vidéo. Il a étudié à l’International Film School de Paris, « la seule qui m’a accepté », dit-il en riant, « et l’un des seuls endroits dans la ville où on peut survivre même sans parler français ». Aujourd’hui, il travaille en tant que vidéaste free-lance.


Parmi les sujets préférés de Felik, il y a sans doute Aneta. C’est elle qui écrit les textes du blog. « J’avais pas l’intention de créer le classique blog fashion », dit-elle, « où je montre le dernier sac de Zara ou comment je suis une très jolie fille hipster, mais un site internet à mi-chemin entre la mode et la photographie et aussi un lieu où je peux montrer mes créations ».

La première vidéo de Aneta et Felik

Aneta vend en effet une collection de vêtements créée par elle-même. Elle le fait en ligne, mais aussi dans certaines boutiques en Californie et en Malaisie. Une fois arrivée à paris, elle a cherché un travail dans le domaine de la mode, mais elle n'est tombée que sur des propositions des stages mal payés ou sur des bénévolats. « Je parle anglais, polonais et espagnol, mais à Paris t'arrives pas à travailler sans le français », explique-t-elle, en racontant ses soirées passées avec un dvd pour apprendre à dire au moins « Je m'appelle Aneta et je suis polonaise ». Pourtant, « si j'avais envie d'une vie facile, je serais restée dans mon petit village en Pologne », confirme-t-elle. « C'était mon choix de venir à Paris ». 



Aneta et Felik se sont rencontrés en Virginie aux Etats-Unis. A cause du visa, ils sont rentrés en Malaisie, à Kuala Lumpur, où Aneta a commencé à produire sa collection de mode, en utilisant de matériels de là-bas. Après un an, la décision de revenir en Europe, à Paris. 

Pourquoi “two lonely swans”?

Tout naît d’un meme. « C’est l’histoire de ma vie », rigole Aneta. « De retour des Etats-Unis, j’en pouvais plus de cet élan de positivité à tout prix, de cette pression qui nous poussait à être créatifs, positifs et dynamiques tout le temps. Je préfère me considérer comme un petit cygne ou un petit canard, tout seul », explique-t-elle, tandis que Felik nous révèle que là il s’agit d’un humour tout polonais, presque hermétique. « Je veux présenter Paris tel qu’il est, avec ses différences », continue-t-elle, « la plus part des fashion blog ne font que présenter la meilleur partie de la ville et ils offrent une perception tout à fait irréelle du street style ».


Toute une section de leur blog est dédiée à celle que l’on appelle Syndrome de Paris. Selon Wikipedia, cette syndrome, décrite par les psychiatres de l’Hôtel Dieu, « toucherait plus particulièrement les touristes japonais qui, désemparés par l’écart entre la réalité et leur vision idéalisée de la ville, […], se retrouvent désillusionnés et déstabilisés par le fossé culturel entre la France réelle et l’image qu’on s’en fait au Japon ». Malgré cette description scientifique, aujourd’hui ces symptômes sont propres des jeunes rêveurs de l’Europe du Nord. « Ils arrivent et ils se lâchent dans un ‘ce n'est pas comme je me l’attendais, j’aime pas !’ », dit Aneta.

Par contre, Aneta et Felik ont l’air d’avoir trouvé leur petite place à eux dans Paris. Ou mieux, un peu plus loin, à Le Pré-Saint-Gervais, dans la banlieue. Comme tout jeune qui débarque sur la capitale, ils ont aussi expérimenté les difficultés de la recherche d’un appartement à Paris. « Avant on vivait dans un appartement de 15 mètres carrés, maintenant on a 30 mètres mais on a de l'humidité partout ! ».


« J’aime bien Belleville », répond Felik quand on lui demande quel est son arrondissement préféré, « parce qu’il y a de la nourriture moins chère et parce qu’il reste populaire mais cool ». Pour Aneta, les endroits les plus beaux sont Saint-Michel et les Champs-Elysées, « un plaisir pour les yeux ». Mais est-ce que Paris, avec son élégance éparpillée à tout coin de la rue, ne demande-t-il pas trop ? Est-ce que cette ville ne met pas de la pression en étant toujours aussi belle ? De vivre dans un endroit où le bonheur semble possible, comme disait Cioran, n'est-il pas trop dangereux ? « Moi, je suis polonaise, je suis toujours déprimée, donc ça va », tranche Aneta.

La nouvelle vidéo : "Je ne veux pas travailler"


« Paris n’est pas tellement différent par rapport aux autres villes où j’ai vécu », continue-t-elle. « Quand j’étais en Pologne, tout le monde avait des rêves ; on se considérait comme des jeunes promesses qui luttaient pour leurs ambitions ». A Paris, par contre, tout le monde le fait. « Dans cette ville tout le monde veut être un acteur, mais personne un spectateur », raconte-elle. On apprend à se sentir ordinaire, juste quelqu’un dans la foule, avec ses désirs et le loyer à payer à la fin du fois. Mais, sur le décor, il nous reste Paris. Et, pour l’instant, cela nous suffit.

____________________________________________________________________________

Versióespañola


Por Valeria Nicoletti (traducción de Andrea Burón)


Es una tarde lluviosa en París y hasta el barrio dorado de Ópera está gris en una ciudad atrapada en el mal tiempo. Ahí tuvo lugar nuestro encuentro con Aneta (Polonia) y Felik (Malasia): los autores del blog Street Fashion Paris by twolonely swans, un hervidero de comentarios sobre clichés parisinos.

« Cada día hay posibilidades infinitas en la calle, cada instante es un cliché potencial. Estoy contento cuando de una historia hago una foto », dice Felik, el autor de las fotos y los vídeos del blog. El estudió en el International Film School de París, « el único que me acepto », nos confiesa entre risas. Actualmente, trabaja como freelance grabando y montando vídeos.

Entre los temas preferidos de Felik está sin duda Aneta, la cual se encarga de escribir los textos. « No quería crear el típico blog de moda donde enseñara el último bolso de Zara o donde mostrara a todos que soy una chica mona y hipster, sino un lugar en Internet a medio camino entre la moda y la fotografía donde pudiera enseñar mis creaciones », afirma Aneta.

En realidad, esta chica polaca se dedica a vender ropa de una colección que ella misma ha creado. Lo hace en línea y en algunas tiendas de California y Malasia. Cuando llegó a París, buscó trabajo en el mundo de la moda, pero solo le propusieron prácticas mal o no remuneradas. « Hablo inglés, polaco y español, pero en París no puedes trabajar sin saber francés », recuerda contando cómo pasaba las noches aprendiendo a decir « me llamo Aneta » en este idioma con la ayuda de un DVD. Sin embargo, también nos explica que « si hubiera querido una vida fácil, me hubiera quedado en mi pequeño pueblo de Polonia ». « Venir a Paris fue una decisión mía », añade.

Aneta y Felik se conocieron en Virginia, Estados Unidos. Pero por culpa del visado, tuvieron que volver a Kuala Lumpur (Malasia), donde ella empezó a producir su colección de ropa usando materiales del país. Un año después, tomaron la decisión de volver a Europa, concretamente a París.

¿Por qué « dos cisnes solitarios »?

« Es la historia de mi vida », señala Aneta sonriente. « Me cansé del positivismo que hay en Estados Unidos, donde todo te empuja a ser creativo, dinámico… yo quería estar un poco más tranquila, en mi espacio. Me considero más bien un pequeño cisne o un pato », dice mientras Felik nos revela que se trata de un humor típico de los polacos, casi hermético. « Quiero mostrar París tal y como es, con sus diferencias sociales, sus contradicciones… », sigue ella. « La mayoría de los bloggers de moda solo presentan la mejor cara de la ciudad ofreciendo una percepción completamente irreal del street style ».

Toda una parte de su blog está dedicada al llamado ‘Síndrome de París’. Según Wikipedia, este síndrome, descrito por los psiquiatras del Hotel Dieu, « afectaría sobre todo a los turistas japoneses, desamparados por la diferencia entre la realidad y su visión idealista de la ciudad (…) Se encuentran desilusionados y desestabilizados por la distinción entre Francia y la imagen que se hacen de ella en Japón ». A pesar de esta descripción científica, estos síntomas son ahora propios de jóvenes soñadores procedentes de Europa del Norte. « Llegan aquí y confirman que no era lo que esperaban, que no les gusta », sostiene Aneta.

Esta pareja de bloggers, en cambio, parece haber encontrado su sitio en París. O mejor dicho, a las afueras, en Le Pré-Saint-Gervais. Como todo joven que llega a una capital, ellos también han experimentado las dificultades que suponen buscar un apartamento: « antes vivíamos en un piso de 15m cuadrados; ahora, tenemos uno de 30, pero está lleno de humedades ».

« Me gusta mucho Belleville », responde Felik cuando le preguntamos sobre su departamento preferido de la ciudad de las luces: « hay comida barata y es popular y cool a la vez ». Para Aneta, los lugares más bonitos son Saint-Michel y los Campos Elíseos, « un placer para los ojos ». Pero ¿acaso esta ciudad, cuya elegancia se extiende por todas las esquinas, no pide mucho a cambio ? ¿Acaso no presiona siendo siempre tan bella ? « Yo soy polaca y estoy todo el día deprimida, así que estoy acostumbrada », afirma Aneta.


« París no es tan distinto a las otras ciudades donde he vivido », añade. « Cuando estaba en mi país, todo el mundo tenía sueños; nos considerábamos jóvenes promesas que luchaban por sus ambiciones », nos cuenta. En París, en cambio, todo el mundo lo hace. « En esta ciudad –continúa Aneta- todos quieren ser actores, pero nadie quiere ser espectador ». Aprendemos a ser ordinarios, alguien entre las masas, con nuestros deseos y un apartamento que pagar a final de mes. Pero en toda esta historia, nos queda Paris. Y con eso nos basta.

___________________________________________________________________________

Versione italiana

di Valeria Nicoletti

È un piovoso mercoledì di aprile. Perfino il quartiere dorato di Opéra è grigio in una Parigi assediata dal maltempo. È qui che incontriamo Aneta e Felik, lei polacca, lui malese, anima, mente e sarcasmo tagliente, dietro il blog Street fashion Paris by two lonely swans, una collana di splendide istantanee di Parigi, condite da commenti in salsa agrodolce sulla routine nella capitale francese.

Ogni giorno per strada ci sono infinite possibilità”, ogni momento è uno scatto potenziale. “Sono contento quando riesco a catturare un istante”, racconta Felik, autore delle fotografie. Felik ha studiato all'International Film School di Parigi, “l’unica scuola che mi ha accettato”, ride, “e uno dei pochi posti della città dove non è necessario conoscere il francese”. Oggi lavora come free-lance, realizzando video.

Tra i soggetti preferiti di Felik, c’è Aneta, ideatrice delle loro peregrinazioni nella capitale, autrice dei testi e mente del blog. “Non volevo creare il solito fashion blog”, racconta Aneta, “dove mostro l’ultima borsa di Zara dandomi arie da hipster, ma un sito che unisse moda e fotografia e dove mostrare anche le mie creazioni”. 

Aneta ha infatti creato una sua collezione di abiti, che vende on-line e in boutique americane e malesi e, una volta a Parigi, ha tentato di trovare un lavoro nell’ambito della moda imbattendosi in una sequela di proposte di stage non retribuiti o volontariato. “Io parlo inglese, polacco, spagnolo, ma a Parigi senza francese non riesci a trovare un lavoro”, conferma Aneta, raccontando di serate passate in compagnia dei dvd di lingua francese a ripetere: “Bonjour, je m’appelle Aneta, je suis polonaise”. Tuttavia, “se avessi voluto una vita facile, sarei rimasta nel mio villaggio”, dice Aneta, “è stata una mia scelta quella di venire a Parigi”.

Aneta e Felik si sono conosciuti in Virginia negli Stati Uniti. Per problemi di visto, sono tornati in Malesia, a Kuala Lumpur, dove Aneta ha cominciato a produrre la sua collezione di vestiti, con materiali del luogo. Dopo un anno, la decisione di trasferirsi di nuovo in Europa, a Parigi.

Perché “two lonely swans”?

Tutto nasce da un meme. “È la storia della mia vita”, scherza Aneta. “Di ritorno dagli Stati Uniti, non ne potevo più di tutto questo slancio di positivismo: ‘devi essere creativo, dinamico, fresco’; preferisco pensarmi come un anatroccolo, anche un cigno, ma solo”, commenta. “Quello che voglio è presentare Parigi davvero così com’è”, continua Aneta, “la maggior parte dei fashion blog pubblica una versione piuttosto irreale della vera moda di strada”. 

Tutta una sezione del loro blog è dedicata alla cosiddetta Sindrome di Parigi. Secondo Wikipedia, la sindrome, almeno da quanto risulta dalle descrizioni degli psichiatri dell’Hôtel Dieu, sarebbe “un disagio derivante dalla differenza tra la visione idealizzata della capitale francese […] e l’effettiva visione […] durante il soggiorno nella città”. Tali sintomi, secondo la tradizione, sono stati attribuiti solo ai turisti giapponesi. Tuttavia, oggi, sembrano appannaggio di un afflusso scandinavo di giovani sognatori nella capitale francese “Arrivano qua e si stupiscono: ‘ma è orribile? Non era come me lo aspettavo!’”, scherza Aneta.

Aneta e Felik sembrano aver trovato il loro posto nella capitale. Anzi, un po’ oltre, a Le Pré-Saint-Gervais, in periferia. Anche loro due, come ogni giovane avventuriero che s’imbarca nell’impresa di trovare un alloggio, hanno sperimentato sulla propria pelle le difficoltà del cercare casa a Parigi. “Vivevamo in un appartamento di 15 metri quadri, ora ne abbiamo trovato uno di 30 che condividiamo in due”, raccontano, “ma abbiamo l’umidità sulle pareti!”, commentano, a proposito dei funghi che infestano la casa e popolano anche le pagine del blog.

Mi piace Belleville”, risponde senza esitazioni Felik, quando gli chiediamo qual è il suo quartiere preferito, “perché c’è il cibo più economico e perché rimane popolare pur essendo cool”. Per Aneta, i quartieri più belli sono Saint-Michel e, senza dubbio, gli Champs-Elysées, "un piacere per gli occhi". Ma tanta ricchezza non sarà anche una fonte non trascurabile di pressione? Sarà vero che Parigi incute un certo timore reverenziale? E vivere in un posto dove la felicità sembra possibile, come diceva Cioran, non conduce a un'inevitabile tristezza? “Io sono polacca, sono sempre depressa, quindi per me non cambia niente”, tronca netto Aneta.
  
Parigi non è poi così diversa dalle altre grandi città in cui ho vissuto”, commenta Aneta, che non crede al sogno della Ville Lumière. “Quando ero in Polonia, all’università, tutti avevamo un sogno e lottare per realizzare i nostri desideri ci faceva sentire speciali”. A Parigi, combattere per realizzare i propri desideri è lo status più ordinario. "Qui sono tutti attori, nessuno si contenta di essere un semplice spettatore", conclude Aneta. Lo scontro diventa quotidiano e si impara semplicemente a essere uno tra i tanti, con le proprie ambizioni e con l’affitto da pagare alla fine del mese. Ma, sullo sfondo, resta Parigi. E, almeno per adesso, questo è abbastanza.